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29 févr. 2012

Ferrari F12 Berlinetta : premières photos et vidéo officielles

Présentation au salon de Genève 2012

Repris de la FF, le moteur V12 à 65° de 6.3L (6 262 cm3, 94 mm x 75,2 mm), 48 soupapes, régime maxi à 8700 tr/min, a été retravaillé pour offrir une puissance de 740 cv à 8500 tr/min (+80 vs FF), couple de 690 Nm à 6000 tr/min, poids annoncé pour 1525 kg, L : 4,52 x l : 1,94 x h : 1,27
VMax : 340 km/h
0-100 km/h : 3.1 sec
0-200 km/h : 8,5 sec
Tour de piste de Fiorano : 1'23"


"Maranello, le 29 février – La présentation aujourd'hui de la F12 Berlinetta marque le début de la nouvelle ère des 12 cylindres Ferrari. Le modèle présenté délivre des performances jamais égalées grâce à un nouveau moteur exceptionnel, à un design innovant qui réexplore les thèmes classiques de la marque et à des capacités aérodynamiques extrêmes.

Dévoilée en avant-première mondiale sur Ferrari.com avant sa présentation officielle au Salon automobile international de Genève, la F12berlinetta, présentée dans une séduisante couleur trois couches Rosso Berlinetta, est le fleuron des voitures de sport à moteur central avant.

Il s'agit en fait de la routière Ferrari la plus puissante et performante jamais lancée. Son moteur incroyablement efficace en termes de mécanique, de combustion et d'efficacité de dynamique des fluides, son architecture moderne, ses capacités aérodynamiques, ses composants et ses commandes électroniques garantissent une expérience de conduite inégalée sur route comme sur piste.

La boîte pont traditionnelle de Ferrari a été repensée pour s'adapter aux performances plus extrêmes de la voiture. L'empattement a été raccourci et le moteur, le tableau de bord et les sièges ont été abaissés dans le châssis. De plus, la nouvelle suspension arrière et la boîte de vitesse ont permis aux ingénieurs Ferrari de réduire le volume arrière de la voiture. Résultat : une voiture très compacte dotée d'un centre de gravité abaissé dans le châssis et un niveau d'efficacité aérodynamique qui fait désormais office de référence.

Renommé pour son expérience dans les domaines des matériaux et des constructions en aluminium, Scaglietti a conçu un tout nouveau cadre treillis et une nouvelle carrosserie composés de 12 alliages différents (dont certains utilisés pour la première fois dans l'industrie automobile). L'atelier a également eu recours à de nouvelles techniques d'assemblage. La rigidité structurelle de la voiture s'en trouve augmentée de 20 %. La voiture ne pèse plus désormais que 1 525 kg (-70 kg par rapport au coupé V12 précédent) et présente une répartition idéale entre les deux essieux (54 % à l'arrière).

Le moteur V12 de 6 262 cc incliné à 65 ° délivre des performances et des régimes sans précédent pour un 12 cylindres à aspiration naturelle. Elle développe 740 CV, soit 118 CV/l. Le couple maximum est de 690 Nm, 80 % de celui-ci étant déjà disponible à 2 500 tr/min. Elle propose une capacité d'accélération ininterrompue jusqu'à la limite de 8 700 tr/min. Le moteur est associé à la transmission à double embrayage F1, dont les rapports plus courts ont été spécifiquement développés pour s'adapter aux performances de cette voiture. La F12 Berlinetta affiche un rapport poids/puissance de 2,1 kg/CV.

La consommation de carburant a été réduite de 30 % et les émissions de CO2 ont été limitées à 350 g/km. Ces chiffres placent la F12berlinetta au sommet de sa catégorie.Ces résultats ont été obtenus grâce à une phase de recherche et de développement approfondie qui s'est concentrée sur l'efficacité du véhicule dans son ensemble : moteur, aérodynamique, pneumatiques et poids.

Le développement aérodynamique de la voiture a également été couronné de succès, grâce à l'intégration de simulations CFD (Computational Fluid Dynamics) et de tests en soufflerie au processus de conception. La portance négative a été améliorée de 76 % (123 kg à 200 km/h), tandis que la pénétration dans l’air a été améliorée de façon significative (le cx n'est que de 0,299). Ces résultats sont à mettre à l'actif de deux nouvelles solutions. La première est le canal aérodynamique, qui utilise le capot pour générer une portance négative en acheminant l'air de la partie supérieure de la voiture vers ses flancs, où il interagit avec le sillage des passages de roue pour réduire la pénétration dans l’air. La seconde solution est le refroidissement des freins actifs, qui n'ouvre les volets directionnels mobiles aux gaines de refroidissement des freins qu'à des températures élevées. La pénétration dans l’air s'en trouve encore optimisée.

La F12 Berlinetta aux caractéristiques impressionnantes est équipée de freins en carbone-céramique dernière génération (CCM3) et d'une évolution du système de contrôle de suspension magnéto-rhéologique (SCM-E). Comme c'est désormais la tradition dans toutes les Ferrari, les systèmes de commande (E-Diff, ESC, F1-Trac et ABS haute performance) sont totalement intégrés.

Résultat : le nouveau modèle 12 cylindres de la Marque au cheval cabré accélère de 0 à 100 km/h en 3,1 secondes et atteint les 200 km/h en 8,5 secondes. Bouclant le tour du circuit de Fiorano en 1'23'', elle est plus rapide que les autres Ferrari de route. Les performances de pointe et l'expérience de pilotage ultime sont garanties par une réactivité immédiate aux changements de direction, des rayons de braquage plus réduits et une vitesse en courbe supérieure. Les distances d'arrêt ont également été réduites de façon significative.

Le design de la F12berlinetta est le fruit de la collaboration entre le Centre de Style Ferrari et Pininfarina. Il propose un équilibre parfait entre une aérodynamique poussée dans ses derniers retranchements et des proportions harmonieuses et interprète de façon originale et innovante les caractéristiques propres aux modèles V12 à moteur avant de Ferrari. Un coupé doté de lignes épurées et agressives dont les dimensions extérieures compactes cachent un vaste espace intérieur au confort exceptionnel.Le nouvel intérieur cuir apporte un somptueux mélange entre technologie moderne et détails sophistiqués faits à la main. Le tableau de bord lumineux et sobre possède de nouvelles aérations en fibre de carbone et en aluminium clairement inspirées du secteur aéronautique.

L'habitacle a été optimisé pour garantir une utilisation maximale de l'espace intérieur avec des rangements supplémentaires pour bagages derrière les sièges, facilement accessibles via la grande ouverture qu'offre le hayon. Tradition chez Ferrari, le cockpit est conçu autour du pilote. L'accent a été mis sur l'interface homme-machine. Toutes les commandes principales ont été regroupées pour être immédiatement accessibles et garantir une ergonomie optimale pour une expérience de pilotage exigeante."


Source : CP Ferrari









Plus d'infos :
http://www.f12berlinetta.com/
http://www.ferrari.com/French/GT_Sport_Cars/GT/Pages/presentation-de-la-f12berlinetta-la-ferrari-la-plus-rapide-jamais-construite.aspx

Lexus LFA : vidéo promo avec Alex Wurz au volant sur le circuit d'Estoril


Toyota TS030 Hybrid LMP1 : vidéo en caméra embarquée avec Nicolas Lapierre et Alex Wurz sur le circuit Paul Ricard HTTT Le Castelet

Vidéo N. Lapierre

Vidéo A. Wurz

Vidéo piste


Lyonheart K : La Jaguar Type E réinterprétée par Lyonheart sur base XK-R

Red Bull Racing : vidéo teaser saison de F1 2012

Le film d'un jour avec Sebastian Vettel, Mark Webber, l'équipe et la RB8

AMG : Histoire de la marque et cours de pilotage sur la neige en Suède avec Bernd Schneider

Vidéo sur l'histoire d'AMG



Vidéo embarquée en Suède avec Bernd Schneider au volant


Chevrolet Corvette ZR1 2012 vs Chevrolet Camaro ZL1 2012 : Comparatif vidéo en caméra embarquée sur le circuit de Virginia International

Prenez le même V8 LS9 de 6.2L issu de la Corvette Z06 qui développe déjà 512 cv. D'un côté, optimisez le pour le porter à 580 cv et 754 Nm de couple, logez le dans la Camaro ZL1. De l'autre, greffez lui un compresseur pour augmenter la puissance à 612 cv et 819 Nm de couple, installez le dans la Corvette ZR1.

Châssis différent mais concept proche, un gros V8 puissant dans un coupé réglé supersport...

Vidéo à bord de la Corvette ZR1


Vidéo à bord de la Camaro ZL1

Roading Roadster R23 : Inspiration de la future Audi R5

Le sous traitant automobile Roding présentera au salon de Genève 2012 sa vision d'un roadster de sport léger. Propulsé par un moteur d’origine BMW 6 cylindres en ligne de 320 ch à 5 800 tr/min et 450 Nm de couple entre 1 300 tr/min et 4 500 tr/min, sa Vmax est de 285 km/h, 0 à 100 km/h de 4,9 sec, reprise 80 km/h-120 km/h en 4.0 sec, châssis en fibre de carbone.
On notera le design d'inspiration Audi, notamment R8 et future R5 vu sur le roadster Audi E-Tron Concept.




28 févr. 2012

Morgan Plus 8 SuperSport : Essai vidéo prise en main par Roger Green (Evo)

Equipé du V8 4.8L de 362 cv d'origine BMW, elle dispose d'une boite auto à 6 rapports.


Audi Quattro : Stig Blomqvist au volant en caméra embarquée sur la neige

Le grand Stig au volant de la célèbre Audi Quattro avec laquelle il y triomphé de si nombreuses fois en rallye de 1982 à 1985, avec le titre de champion du monde en 1984.



Plus d'infos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Stig_Blomqvist

Aston-Martin V8 Vantage S Roadster : Essai vidéo

Voici la nouvelle Aston Martin V8 Vantage S Roadster qui intègre de nombreuses améliorations comme la boite de vitesses robotisée semi-auto à 7 rapports avec palettes derrière le volant. Le moteur V8 de 4.7L développe 430 cv à 7300 tr/min et 470 Nm de couple à 3000 tr/min.

27 févr. 2012

Infiniti Concept Emerg E : la réponse d'Infiniti à la Honda NSX Concept

Coupé deux places mu par un moteur électrique, il devrait intégrer un prolongateur d’autonomie de 1,2 L de cylindrée en position centrale arrière afin d'augmenter l'autonomie. Diffuseur arrière, frein à disques de gros diamètre, couple immédiatement disponible, ce Concept Emerg E sera dévoilé au salon de Genève 2012.

Infiniti a fait appel à Lotus Engineering pour développer ce concept Emerg E qui a repris la base de la Lotus Evora 414 Hybrid.

Après le Concept Essence, Infinity n'en finit pas d’exciter notre intérêt pour une super sportive.













26 févr. 2012

Aston Martin Racing V8 Vantage GTE

Aston Martin Racing se lancera dans un nouveau défi en 2012 alors qu'elle se prépare à faire un retour à la compétition automobile internationale GT dans le Championnat du Monde FIA Endurance. L'équipe engagera une Vantage V8 dans la catégorie GTE Pro, qui s'étend sur trois continents. A la 3ème manche du championnat, les 24 Heures du Mans, Aston Martin Racing alignera une seconde Vantage GTE.

Le GTE Vantage est un développement de la Vantage GT2, avec des améliorations significatives à tous les domaines, y compris le moteur, la transmission et la suspension. Portant les couleurs emblématiques de Gulf, la nouvelle voiture fera ses débuts en compétition pour l'édition du 60ème anniversaire des 12 Heures de Sebring, le 17 Mars. Les pilotes ont été confirmé, Darren Turner (GBR), Stefan Mücke (D) et Adrian Fernandez (MX).

David Richards le président d'Aston Martin Lagonda a partagé son enthousiasme pour le nouveau projet : "C'est génial d'être de retour en sport automobile basée sur les courses GT où nous avons atteint nos victoires célèbres au Mans en 2007 et 2008."



Source : CP Aston Martin

24 févr. 2012

Alpine A110 et Lotus Elan : portefolio des 50 ans de deux icônes

Le magazine Rétroviseur a réunis pour son numéro de Mai 2012 à paraitre le 25 Avril, les Alpine A110 et Lotus Elan pour leurs 50 ans respectifs, sur le circuit de Marcoussis. Voici le "making off" du shooting avec une splendide A110 1600S d'origine et deux superbes Elan S3 (vert) et S4 (bleu).

Leur philosophie est commune, châssis poutre, carrosserie en fibre de verre, petit moteur, poids léger, caractère sportif.

Alpine A110 :
L'Alpine A110 est l'une des voiture sportive française des années 60/70, elle fut développée par Jean Rédélé et fabriquée à Dieppe par Alpine, entre 1962 et 1977, à partir de mécaniques Renault. Célèbre sous la forme de berlinette, l'A110 a été championne des rallyes en 1973.

L'Alpine A110 est introduite en 1962 au Salon de Paris comme une évolution de l'A108. Si l'A108 était conçue à partir de la Renault Dauphine, l'A110 utilise des pièces de Renault 8. L'A110 bénéficie toujours d'un châssis-poutre en acier avec une carrosserie en fibre de verre-polyester et d'un moteur en porte à faux arrière. La principale différence avec l'A108 est l'arrière agrandi pour pouvoir accueillir le nouveau moteur quatre cylindres Renault à cinq paliers, ceci lui donnant un style plus effilé. Comme l'A108, l'A110 est disponible en berlinette « Tour de France » et en cabriolet. La nouvelle carrosserie du coupé 2+2 (2 places +2) GT4 est fabriquée par Chappe et Gessalin.

Très rapidement, l'A110 profite des moteurs améliorés de la R8 Major et de la R8 Gordini. Ce dernier délivre 95 ch SAE. Après avoir gagné plusieurs rallyes en France vers la fin des années 1960 avec le moteur de la R8 Gordini, la voiture est équipée du bloc en aluminium de la Renault 16. Avec deux carburateurs double corps Weber 45, il délivre jusqu'à 125 ch DIN permettant à l'A110 1600 S d'atteindre une vitesse de 205 km/h. Les modèles 1969 reçoivent une carrosserie modifiée plus étanche avec en série les projecteurs supplémentaires montés en option depuis deux ans.

La voiture a construit sa renommée internationale grâce à la compétition au début des années 1970 dans le nouveau championnat international de constructeurs en rallye. Gagnant la majorité des épreuves en Europe, elle est la voiture de rallye la plus performante en 1971. Parmi ses victoires notables, l'A110 gagne le rallye de Monte Carlo avec le pilote suédois Ove Andersson.

À partir de 1971, les grèves lancées « du jour au lendemain », puis le choc pétrolier mettent à mal financièrement Alpine. Au dessus du pare-chocs avant de l'A110, sont installés des clignotants rectangulaires remplacés un an plus tard sur les modèles 1972 par ceux de la Citroën Dyane. En 1973, la suspension arrière de la version civile 1600 SC reçoit les triangles superposés de l'A310 à la place du train arrière à demi-arbres oscillants. Le nombre d'écrous par roue passe de trois à quatre. Les poignées de portes sont remplacées par des boutons-poussoir et le panneau arrière démontable fourni un accès plus facile au compartiment moteur/boîte de vitesses.

La même année, après le rachat complet d'Alpine par Renault, le championnat international est remplacé par un nouveau championnat du monde des rallyes pour constructeurs. Renault décide d'y participer avec l'A110 et avec une équipe comprenant les pilotes Jean-Claude Andruet, Bernard Darniche, Jean-Pierre Nicolas et Jean-Luc Thérier. L'A110 1800 Groupe IV1 gagne la plupart des courses faisant d'Alpine le premier champion du monde des rallyes.

En 1974, face à la Lancia Stratos, première voiture conçue dès le départ spécifiquement pour le rallye, il est évident que l'A110, qui a atteint la fin de son développement, est dépassée. Les tentatives d'utilisation d'injecteur de carburant n'apportent aucune augmentation de performance. Sur quelques voitures, une culasse à quatre soupapes par cylindre est adaptée au moteur mais au détriment de sa fiabilité. La modification du châssis, avec par exemple l'utilisation de la suspension arrière à double triangulation de l'A310, n'augmente pas les performances et est boudée par les pilotes, car assagissant trop la voiture.

Pour 1977, la dernière année de production, l'A110 1600 SX adopte un tableau de bord modifié et les roues de la nouvelle A310 V6.

(Sources http://www.renault.com/fr/passionsport/les-vehicules-historiques/pages/alpine-a110.aspx et http://fr.wikipedia.org/wiki/Alpine_A110 )

Plus d'infos :
http://www.alpine-renault.net/a110.htm
http://fr.renaultclassic.com/wp-content/uploads/2012/07/Alpine-Renault-A110.pdf
http://fr.renaultclassic.com/wp-content/uploads/2012/07/Alpine-Renault-A110-en-chiffres-Alpine-Renault-A110-pocket-figures.pdf

Lotus Elan :
La Lotus Elan marquera l'histoire comme étant la voiture qui fit passer Lotus du statut d'artisan à celui d'industriel. Elle eut un succès indéniable, avec près de 12224 voitures vendues en 11 années de production, ce qui permit à Lotus de financer son développement. Dans les années 60, la Lotus Elan dessinée par Ron Hickman (créateur en autre de l'établi portable type WorkMate ), représentait la voiture de sport anglaise accessible, avec des performances qui faisaient rougir des voitures bien plus prestigieuses.

Par rapport à la Lotus Elite dont elle prend la suite, la volonté de son concepteur a été de proposer une voiture moins onéreuse à fabriquer tout en conservant les qualités dynamiques propres à toute production de Lotus. La Lotus Elan a connu plusieurs évolutions lors de sa longue carrière, mais plusieurs caractéristiques fondamentales sont communes à tous les modèles :

- Utilisation d'un châssis poutre central en acier, s'ouvrant en Y vers l'avant pour supporter le moteur Ford-Lotus TwinCam de 1558cc développant 105cv au début. Cette technique du châssis poutre sera reprise sur de nombreuses Lotus de route par la suite.
- Suspensions indépendantes sur les 4 roues montées directement sur le châssis poutre. Triangles superposés classiques à l'avant, et une version modifiée de la suspension Chapman à l'arrière, avec un large triangle inférieur et un combiné ressort amortisseur ancré très haut sur le porte moyeu.
- Transmission aux roues arrière motrices par un pont suspendu et boîte 4 vitesses. Utilisation de flectors en caoutchouc sur les demi-arbres barrière (qui font partie des pièces "sensibles" de la voiture).
- Carrosserie deux portes deux places en polyester armé de fibre de verre boulonnée sur le châssis. L'Elan lancée en cabriolet connaîtra ultérieurement une variante coupé à toit fixe.

Sa légèreté et son agilité ont toujours été les atouts majeurs de cette voiture, qui se glisse encore très facilement dans la circulation moderne (7,5 secondes de 0 à 100 km/h tout de même !).

Elan S1 (1962-1964) Type 26
La première Elan présentée au salon de Londres en 1962 possède un moteur 4 cylindres Ford qui pris place, d’abord en 1499cc puis rapidement et définitivement en 1558cc, avec culasse twin cam Lotus permettant d’en sortir 105ch.

Cette élégante petite caisse polyester dessinée par Ron Hickman tenait sa rigidité d’un châssis poutre en acier. La suspension bénéficiait de triangles superposés à l’avant et une technique propre à Chapman à l’arrière. Quant au freinage, on retrouve 4 disques à étriers à deux pistons, montage très moderne à sa sortie en 1962! Chapman ayant trouvé le bon compromis entre rigidité, précision et légèreté pour le châssis, restait le choix d’un moteur de grande série à y implanter.

Étant donné les 620kg à vide de cette première mouture, et la taille de guêpe de l’auto (144cm de large pour 368cm de long), l’Elan montre une vivacité et une précision de conduite absolument étonnante pour l’époque. La première série, de 1962 à 1964 reste la plus pure et recherchée, en raison de son poids contenu et de l’absence de compromis dans sa conception. La quête de la performance a ainsi amené par exemple les concepteurs à créer des vitres latérales se relevant à la main! Le hardtop est livré en option.Environ 900 exemplaires furent produits.

Elan S2 (1964-1966) Type 26
Elle ressemble beaucoup à la série 1 mais présente des améliorations d'ordre technique un tableau de bord style placage bois, une boite à gants verrouillable , isolation thermique côté paroi moteur,avec toujours ce bloc moteur de 1 558 cm³ sur tous les modèles. Les freins à disques étaient optimisés.

Elan S3 / S4 / SE - Type 45
Évolution finale de l'Elan. La série 3 diffère de la série 2 par sa porte de malle qui s'allonge jusqu'à la plaque et par ses nouveaux feux arrières en forme d'amande. Les vitres de porte sont tenues par des arceaux et deviennent à commandes électriques.

Apparition d'une version SE comprenant des roues à serrage central, un moteur poussé à 115 ch et diverses améliorations de confort. En réalité, la S3 reprenait les éléments de confort du coupé type 36 apportés sur le cabriolet. Les versions Elan S4/SE DHC 1970 apparaissent de nouveaux feux arrières carrés, des ailes élargies, des roues « taille basse » (155 x 13), une bosse sur le capot sur certains modèles en raison de nouveaux carburateurs plus hauts. Les poignées de portes extérieures sont plus massives et le tableau de bord reçoit des interrupteurs encastrés moins agressifs pour le pilote en cas de choc. Ils dérivent de la version SS (Super Safety) américaine. L'habillage des portières est aussi amélioré. Mais l'Elan perd sa ligne originelle.

À partir de la fin 1969, les Elan S4 utilisait des carburateurs Zenith-Stromberg CD175S à dépression à la place des traditionnels Weber DCOE40. Bien que similaires aux versions américaines dépolluées et moins puissantes, ces moteurs développaient la puissance des anciens moteurs Weber. Reste que ces carburateurs n'étaient pas bien appréciés par les amateurs (bien que plus économiques) et Lotus reprit la fabrication de la culasse avec Weber et Dellorto à partir de 1971, perdant beaucoup d'argent dans l'opération. La bosse sur le capot ne disparut pas pour autant, bien qu'elle fut devenue inutile. La production semi-artisanale et les bricolages font que cette bosse est parfois présente sur des Elan ayant des carburateurs « plats ».

Elan S3, S4 ,SE Coupé - Type 36
Cette version coupé deux places élégant destiné à compléter la gamme couramment désigné sous la dénomination FHC ("Fixed Head Coupe") fut produite en 2650 exemplaires.
Le toit fixe diffère sensiblement des hard-tops alors disponibles pour les cabriolets. Le coupé fut produit en versions S2, S3, S4, puis Sprint, avec les caractéristiques techniques voisines du cabriolet de la série équivalente. Le coupé originel avait des éléments de confort améliorés par rapport au cabriolet S2 dont il dérivait. Ces éléments furent rapidement portés sur le cabriolet qui passa à la série 3.

Elan Sprint
La version Sprint utilisait une évolution du moteur à grosses soupapes (« big valve ») développant 126 ch. Disparition de la bosse sur le capot (carburateurs plats) et peinture bicolore (bas blanc, dessus d'une autre couleur comme rouge,jaune,bleu et vert pistache ...) avec une bande dorée marquée « Elan Sprint » sur la majorité des voitures en série. Les pare-chocs étaient également dorés et les jantes sombres. Quelques rares voitures dans les dernières semaines de production ont reçu une boîte de vitesses à cinq rapports alors que la totalité de la production d'Elan n'avait reçu que des boîtes à quatre rapports.

(Source http://oldschool.club-lotus.fr/lotus/tous-les-modeles/elan/ )





















Crédits photos : @ Serge Audigier

Interview de Gilles F., propriétaire de l'Elan S3 verte : "J'ai acheté mon coupé S3 en 1973, parce qu'un copain avait eu une Elan et que je connaissais, parce que fan de Clark (toujours aujourd'hui), parce que j'avais trop lu Crombac dans Sport-Auto. Mais je dois avouer qu'à ce moment j'aurais aussi bien aimé acheter une Berlinette A110, parce que championne du monde des rallyes en 72 et qu'à cette époque je tentais - vainement - de rester éveillé la nuit du Turini pour écouter sur mon transistor le reportage du Monte-Carlo.
A cause de ces éléments déjà en 73 la Berlinette A110 était surcotée et pas dans mes moyens. J'ai donc cherché et trouvé chez Garino mon Elan, si je n'avais pas trouvé mon 2ème choix aurait été un coupé Alfa 1750. J'ai immédiatement apprécié l'Elan et ne suis pas certain que j'aurais su conserver une Berlinette A110 jusqu'à aujourd'hui. Pour moi, la Berlinette ne se conçoit qu'en travers dans les Alpes, l'Elan a sa place comme GT et bête de circuit. Chacune avait son terrain de jeu sans vraiment s'affronter.
Je peux dire également que quelques années après avoir acheté mon Elan, une Dino 246 me serait devenu accessible, mais uniquement à condition de me séparer de l'Elan. Je ne m'y suis pas résolu et même si sur le plan financier l'opération aurait certainement été avantageuse, je n'ai aucun regret."


Plus d'infos :
http://www.retroviseur.fr/
http://www.club-lotus.fr/
http://fr.renaultclassic.com/
http://www.renault.com/fr/passionsport/les-vehicules-historiques/pages/renault-classic.aspx