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30 juin 2013

Pikes Peak : Sébastien Loeb et la 208 T16 Pikes Peak atomisent le record !

En réalisant un chrono de 8’13’’878 sur les 20 kilomètres menant au sommet de Pikes Peak, Sébastien Loeb et la 208 T16 Pikes Peak ont non seulement remporté la plus haute course du monde, mais ils ont surtout établi un nouveau record à fleur de précipices à 145 km/h de moyenne.

Vidéo de la course de Sébastien Loeb en intégralité


Vidéo en caméra embarquée avec Sébastien Loeb dans la Peugeot 208 T16 Pikes Peak


Nouveau record en 8'13''878 !

Venu sur la zone de départ dès 7h00 du matin afin d’assister au briefing, Sébastien Loeb a dû s’armer de patience avant de s’attaquer à la montée tant attendue : la montée de la 91e Pikes Peak International Hill Climb. Il lui a en effet fallu attendre que les 83 motards prennent part à la course avant de pouvoir s’élancer à son tour : « Nous n’avions aucune indication précise de notre heure de départ et je voyais les nuages s’accumuler au sommet. J’étais assez inquiet car nous redoutions la pluie ».
Le départ libérateur est intervenu vers 11h30. Sébastien Loeb et la 208 T16 Pikes Peak n’avaient alors plus qu’à se lancer à l’assaut des nuages. La pluie redoutée ayant eu le bon goût de retarder son entrée en scène, le champion français a pu défier le danger de cette route unique dans des conditions d’adhérence optimale. A l’issue d’une ascension frôlant la perfection, Sébastien Loeb et la 208 T18 Pikes Peak ont franchi la ligne d’arrivée seulement 8’13’’878 après le départ.



Objectif de 8'20'' battu

Une performance époustouflante qui permet au duo français de battre très largement le record jusque-là détenu par Rhys Millen avec un chrono de 9’46’’164 ! Cette amélioration de plus d’une minute et demi est tout simplement phénoménale : « Je pensais pouvoir signer un chrono de 8’20, voire de 8’15 mais, là, c’est encore mieux », se réjouissait le nonuple champion du monde des rallye s sitôt l’arrivée franchie. Le pilote de la 208 T16 Pikes Peak a parfaitement su gérer l’enjeu de cet exercice sans filet : « Au moment du départ, j’ai vraiment ressenti une pression particulière car cette montée représente l’aboutissement de huit mois de travail pour toute l’équipe Peugeot Sport et pour nos partenaires Red Bull, Total et Michelin. J’hésitais à attaquer à fond ou à assurer un chrono mais, une fois au départ, je n’ai pas pu m’empêcher d’aller aux limites de cette voiture fantastique ».
Quelques minutes après l’arrivée de 208 T16 Pikes Peak, la pluie a fait son apparition au sommet, laissant place à la grêle. Drôle de façon d’arroser ce succès historique qui s’inscrit dans la continuité des victoires déjà remportées dans le Colorado par Peugeot en 1988, avec Ari Vatanen, et en 1989 avec Robby Unser. Ce dernier était d’ailleurs présent aujourd’hui au sein de l’équipe française pour vivre de l’intérieur ce record incroyable qui pourrait être difficile à battre.



Sources CP Peugeot

24 juin 2013

Alpine 9ème LMP2 aux 24 Heures du Mans 2013

Il y a 35 ans, en tête depuis la dix-huitième heure, Jean-Pierre Jaussaud et Didier Pironi profitent d’une large avance pour assurer leur première position. Malgré une alerte sur la boîte de vitesses, Didier Pironi passe sous le drapeau à damier avec cinq tours d’avance sur la première Porsche. L’objectif d’Alpine est atteint. La Renault Alpine A442B entre au palmarès des 24 Heures du Mans. 
Pour cette 81ème édition, le premier objectif est atteint pour le retour d’Alpine en compétition en 2013.  Nelson Panciatici, Pierre Ragues et Tristan Gommendy terminent au neuvième rang de la catégorie LMP2.

Ralentis par un début de course compliqué avec deux interventions de l’équipe Signatech Alpine dans le box, l'A450 n°36 est ensuite passée de la 51ème à la 15ème place du classement général final et au 9ème rang de la catégorie LMP2.


Si après les qualifications, Philippe Sinault, le manager de l’équipe Signatech-Alpine expliquait : « Nous avons beaucoup progressé sur le comportement de la voiture. C’est un vrai sujet de satisfaction. Nelson Panciatici a réalisé une belle performance même si le trafic et les drapeaux jaunes ne lui ont pas permis de terminer aux avant-postes. Nous avons fini de regarder le chrono. Désormais, nous allons regarder la grosse pendule ! »
La course le confortait sur le niveau de performance de son équipe : « La première certitude est la qualité de notre équipe. Le travail effectué durant ces dernières semaines, et encore plus durant ces 24 Heures, a été exceptionnel. C’est une fierté de voir nos mécaniciens (Michaël Bimont, Pierre Gaches, Benoît Hamel et Denis Motot, chef de voiture) être primés par le jury de l'ESCRA ; prix déjà remis à l’équipe Renault Alpine victorieuse en 1978. C’est important car c’est avec eux que nous voulons construire l’avenir. Nous avons également pu mesurer à quel point le public avait envie que l’histoire d’Alpine continue. La course a été difficile moralement. Nous avons montré que nous avions un gros potentiel. La frustration a été atténuée par notre belle remontée. Il fallait montrer de quoi nous étions capables. Mais seule la victoire est belle. Et nous allons tout faire pour atteindre ce nouvel objectif le plus rapidement possible ! »


Nelson Panciatici : « On n’a rien lâché, notre Alpine A450 était bien équilibrée et nos pneus Michelin constants, ce qui m’a permis de la piloter à la limite en gardant simplement une petite marge de sécurité dans les dépassements. Je n’ai pas réussi à bien me qualifier car j’ai été gêné par le trafic, il n’était peut-être pas question de faire la pole mais une place dans le « top 4 » était à notre portée. L’Alpine A450 fonctionnait très bien. J’ai pris un bon départ pour occuper rapidement la 3ème place des LMP2 mais les problèmes nous ont fait perdre beaucoup de temps, il nous restait plus qu’à attaquer pour montrer notre potentiel et se faire plaisir, c’est ce que j’ai fait ! De l’avis de tous, c’était une édition des 24 Heures du Mans très difficile avec des conditions de piste changeantes et piégeuses, mais avec mes coéquipiers, Pierre Ragues et Tristan Gommendy, nous avons fait le maximum pour remonter dans le classement. Je pense que nous avons été performants. Je suis forcément déçu du résultat final car nos ambitions de podium étaient légitimes. Mon dernier relais a été le plus difficile mais il n’y avait plus rien à jouer. Il y a un potentiel avec cette équipe et l’Alpine A450… Nous l’avons prouvé ! »


Pierre Ragues : « Je crois que ce fut l’édition la plus difficile des sept auxquelles j’ai pu participer. Je n’ai pas fait un relais sans pluie. Les conditions de piste changeaient sans cesse. Pour le retour d’Alpine au Mans, les conditions auraient pu être plus sympas ! Il fallait être à l’arrivée, surtout après les problèmes que nous avons eus un début de course. Pour ma part, j’ai donné le maximum. Mais je suis un peu déçu et frustré car nos ambitions de podium étaient atteignables. »

Tristan Gommendy : « Ce fut une édition particulièrement difficile. Nous avons fait quelques petites erreurs. Nous nous sommes mis à l’écart du peloton durant la première partie de la course. Nous avons fait le maximum pour revenir. C’est en fin de course que je me sens le mieux et que je peux aller vite. Mon dernier relais était vraiment plaisant. J’ai dû rester près de trois heures dans la voiture. Mais on gardera un très bon souvenir de cette édition qui marquait le retour d’Alpine au Mans ! »

Prochain rendez-vous pour l’équipe Signatech Alpine en Autriche pour la troisième manche de l’European Le Mans Series les 19 et 20 juillet.

Source CP Alpines

Crédit photos @ Alpine et @ Sebastien Gaudin (SebLM72)

21 juin 2013

Jaguar C-X75 : réservée aux développements et à la communication

Présentée au Mondial de L'auto de Paris en 2010, Jaguar a annoncé que la C-X75 ne serait pas produite en série, mais en a construit 5 exemplaires à des fins de développements et de communication. Dommage, surtout après la diffusion de nouvelles photos dans une livrée bleue du plus bel effet.


Vidéo officielle Jaguar


Nos confrères du magazine Autocar.co.uk ont pu cependant prendre le volant d'un exemplaire gris, un deuxième exemplaire carbone apparent sans peinture faisant office de démonstrateur.

Vidéo Autocar.co.uk


Motorisation hybride 4 cylindres turbo

Initialement prévu avec des turbines à hydrogène, la C-X75 (C pour Concept et X pour eXperimental) est propulsée par 3 moteurs développés par Williams Engineering : un thermique 4 cylindres 1.6L turbo de 500 cv à 10000 tr/min (!) et 2 électriques délivrant une puissance de 190 cv et pesant 20 kg chacun, placé sur chaque essieu, soit au total 850 cv. Les batteries lithium-ion d’une capacité de 19kWh peuvent fournir une puissance de 300 kW en continu. La transmission est assurée par une boite de vitesses robotisée à 7 rapports. Le poids total est de 1700 kg.


Concurrentes des Ferrari LaFerrari, McLaren P1 et Porsche 918

Les performances sont au niveau de ses concurrentes Ferrari LaFerrari, McLaren P1 et Porsche 918, avec le 0 à 100 exécutée en moin s de 3 sec et une VMax à 355 km/h. Les rejets de CO2 se situe à 89 g/km... comme une Toyota Prius.
Vraiment dommage que Jaguar en reste à la R&D, se privant ainsi d'une descendance aux Type C, D, XJ-13, XJ220 et XJR-15.








Sources Autocar.co.uk

19 juin 2013

Alpine de retour aux 24 Heures du Mans

C'est un rendez-vous avec l'histoire qui attend Alpine ! Plus qu'un simple retour en piste pour la marque de Dieppe, c'est à une véritable renaissance du mythe que s'attellent les équipes de Renault/Nissan et Caterham, en lançant dans la Sarthe un prototype paré du bleu de France.


La renaissance d'un mythe, 35 ans après !

35 ans après sa victoire historique de 1978, la marque Alpine est de retour pour Le Mans 2013. Il semble loin le temps ou Jean-Pierre Jaussaud et Didier Pironi l'emportaient au volant d'une A442B, passée depuis au musée. Une époque lointaine car, depuis, Alpine a souffert. Certes nous avons des images de la Berlinette en tête, mais le virage des années 90 fut fatal à Alpine. Après plusieurs tests, et en se reposant sur la cote de popularité indéfectible du nom Alpine, les décideurs du groupe Renault Nissan ont finalement pris le pari de faire renaitre Alpine. Le prototype confié à Tristan Gommendy, Nelson Pantiatici et Pierre Ragues est la première pierre. Lancé tardivement, le projet utilise un châssis Oreca 03 et un bloc Nissan 4,5 litres de 500ch. L'implication « technique » d'Alpine est donc pour le moment limitée, même si l'ambition est de produire une voiture « maison » dès que possible. Signatech, la très expérimentée structure de Philippe Sinault, gère l'engagement d'Alpine en endurance pour 2013 (au Mans et en European Le Mans Series).


L'équipe Signatech devait, en 2012, engager des Peugeot 908, mais suite au retrait de la marque française, a poursuivit avec Nissan. Ce nouveau programme 2013 est un joli rebond, pour une équipe de très haut niveau.


Ambitions modestes, volonté à long terme

L’Alpine A450 (c'est le nom de bataille de cette nouvelle venue) aura pour objectif de voir l'arrivée des 24 Heures du Mans. La compétition en LMP2 (catégorie des prototypes plus petits) est très relevée, et la concurrence forte, avec de nombreuses équipes reprenant un matériel quasiment identique (châssis et moteur). Le premier podium décroché à Imola (Italie) est prometteur, et l'élan qui entoure Alpine va peut-être leur donner des ailes. « C’est un bon résultat pour toute l’équipe même si je pense que nous avions le potentiel de gagner. C’est une bonne nouvelle pour les 24 heures du Mans » confiait Philippe Sinault, modeste, après ce premier fait d'arme de la nouvelle Alpine. Le programme devrait se dérouler sur plusieurs saisons, afin de préparer l'arrivée d'une Alpine « de route » en 2016.


A suivre lors de la 81 e édition des 24 Heures du Mans, les 22 et 23 juin, dont le départ sera donné à 15h.

Photos crédit @ Sébastien Gaudin (Seb-LM72)

17 juin 2013

24 Heures du Mans 2013 : Pesage

C'est une tradition, le Pesage des 24 Heures du Mans 2013 s’effectue Place de la République au Mans. Un à un tous les concurrents passe aux vérifications administratives et techniques pour se voir délivrer le fameux sésame de participation à la plus grande course d’endurance au monde.

Pesage : le mot est joliment désuet. Il remonte aux origines du sport et de la compétition automobile où on ne parlait pas encore des "vérifs" ou, à l’anglo-saxonne, de "scrutineering".

Vidéo du pesage 2013 de l'équioe Strakka Racing


Contrôles répartis en 3 postes de commissaires

Pendant ces deux jours, la douzaine de commissaires à pied d’œuvre font beaucoup plus que peser les voitures ou les scruter de près. Les opérations sont réparties en trois postes :
- Le premier est le passage sur une plateforme parfaitement horizontale, équipée de lasers, de manière à mesurer parfaitement les principales dimensions de la voiture (largeur, longueur, porte à faux, empattement, hauteur de l’aileron, de la dérive, dimensions des découpes au-dessus des ailes…). Cette plate-forme est aussi montée sur des balance.
- Lors du passage au deuxième poste, la voiture est placée sur un pont élévateur de manière que les officiels contrôlent ses dessous (dimension des diffuseurs avant et arrière, dimension et forme de la planche qui permet de garantir une garde au sol minimum et une meilleure sécurité aérodynamique, etc.).
- Enfin, lors du dernier, la carrosserie est partiellement démontée pour l’inspection des éléments de sécurité (extincteurs, ceintures, coupe-circuit, phares, clignotants, sécurité électrique hybrides…), du réservoir de carburant, du récupérateur des vapeurs d’huile du moteur… C’est aussi à cet endroit que sont vérifiées les bonnes dispositions des adhésifs et que les chronométreurs contrôlent le fonctionnement du transpondeur ainsi que des lampes indiquant la position des voitures par catégorie. Enfin, le boîtier d’acquisition des données qui se trouve dans chaque machine est scrupuleusement testé.

Dédicaces pour les pilotes

Au total, les opérations techniques durent une cinquantaine de minutes par voiture. Pendant ce temps, les pilotes – en combinaison - passent aux vérifications administratives où sont contrôlés les licences, les casques, les combinaisons et tout leur équipement qui se doit d’être aux normes FIA. Ils sont également pesés afin de déduire leur poids de celui de la voiture lors des contrôles effectués ensuite pendant les essais qualificatifs. Ils sont enfin happés par différentes opérations de communication (photos individuelles, photos des équipes avec les voitures, interviews pour la presse,…) mais aussi en direction du grand public comme la très attendue séance de dédicaces.

C'est LA grande concurrente des Audi R18 Quattro, la Toyota TS030 Hybrid en LMP1


Elle est ma-gni-fi-que, la Art Car Morgan-Nissan LMP2 de Jacques Nicolet du OAK Raccing que nous avons présenté en détails




Oreca équipe une bonne partie du plateau des LMP2 avec sa 03 moteur Nissan, comme ici l'équipe Pecom Racing...

... ou du Thiriet by TDS Racing...


... ou du Boutsen Ginion Racing

En LMP2, les concurrentes des Oreca 03-Nissan sont les Morgan-Nissan, ici celle du team KCMG

Il faudra aussi compter avec la Lola B12/80 Judd du HVM Status GP de Jonathan Hirschi

L'équipe Signature portant les couleurs Alpine est sans conteste le coup de cœur du public

En LMGTE, nous retrouvons l'équipe IMSA Performance Matmut sur Porsche 911 GT3 RSR


L'usine Porsche est toujours porche de ses équipes clients...

... comme celle du Dempsey Del Piero-Proton de l'acteur américain Patrick Dempsey


Une Ferrari verte, non ce n'est pas David Piper, mais celle du Krohn Racing avec la F458 Italia

... disponible en orange chez 8 Star Motorsports

Corvette Racing est un habitué avec ses C6-ZR1

Voilà ce qu'il nous manque, une accréditation officielle !!

Nick Heilfeld défend les couleurs du Rebellion Racing sur Lola B12/60 Toyota en LMP1

Avec comme co-équipier, Nicolas Prost

Anthony Davidson pilote la Toyota TS030 n°8 avec Stéphane Sarrazin et Sebastien Buemi

Dominik Kraihamer défendra les couleur de Lotus avec la T128

Miss 24 Heures du Mans a apporté soleil et sourire...

Le Greaves Motorsports défendra les couleur de Caterham

Journée dédicaces pour les pilotes et les fans...

Les système D pour descendre les voitures des plateaux...

Les TV ont fait le déplacement pour cette grande messe...

Quand on ne peut pas photographier en face, il nous reste les reflets...

Photos crédit @ Sébastien Gaudin (Seb-LM72)